- Participer
- Grandir
- Vivre, habiter
- Sortir
Publié le
L’heptathlon est une discipline qui requiert des aptitudes polyvalentes pour maîtriser les sept épreuves combinées : 100 mètres haies, saut en hauteur, lancer de poids, 200 mètres, saut en longueur, lancer de javelot et 800 mètres. C’est une discipline souvent pratiquée par les femmes, pour lesquelles elle constitue un équivalent du décathlon. Championne de France en titre, Léonie Cambours est aussi double championne de France du pentathlon en salle (2022 et 2023).
C’est dès l’âge de huit ans, qu’elle découvre l’athlétisme en participant aux cross de son école. « Déjà petite j’avais cet esprit de compétition. Je courais pour finir première et rien d’autre. Il m’est même arrivé d’abandonner une course parce que je n’étais plus en tête » se souvient-elle. Après une première licence au club d’Yvetot, Léonie rejoint le Stade Sottevillais 76 en 2013 où elle y rencontre son futur coach : Wilfried Boulineau, « c’est d’ailleurs grâce à Wilfried que j’ai découvert les épreuves combinées » précise-t-elle. Après un passage au SPN Vernon, la Rouennaise décide de revenir à Sotteville en septembre 2022 pour y préparer les JO de Paris 2024 : « c’était un choix logique. Le Stade Sottevillais 76 c’est mon club de cœur, celui avec lequel j’ai fait mes premières performances. Même lorsque j’étais licenciée à Vernon, je venais tous les jours m’entraîner au stade Jean Adret. C’est un peu ma deuxième maison » nous confie-t-elle. Il faut dire que le club d’athlétisme de Sotteville est une usine à champions. Léonie pourra notamment compter sur l’expérience d’Odile Ahouanwanou, championne d’Afrique de l’heptathlon en titre, qui a déjà participé aux JO de Tokyo 2020.
Paris 2024 en ligne de mire
Concentrée à 100% sur sa carrière sportive, la jeune athlète de 22 ans met tout en œuvre avec son coach pour atteindre son objectif : une participation aux JO de Paris 2024. « C’est le rêve de tout athlète ! » s’émerveille-t-elle, avant d’ajouter : « on a échangé avec d’autres licenciés qui ont déjà participé aux JO, ils en parlent avec des étoiles dans les yeux. Alors en 2024, chez nous, avec le soutien du public, je me dis que ça peut me donner des ailes ». Toutefois, le chemin vers la qualification est encore long. Seules les 24 meilleures athlètes du classement mondial sont assurées de participer aux JO. « L’objectif, c’est de continuer à travailler dur pour faire partie des 24 femmes qui pourront prétendre à la victoire finale ».