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Bien que l’emménagement à cette adresse soit récent, l’atelier Giordani est empreint d’histoire.
Des statues et du mobilier liturgique y sont entre des mains expertes. À chaque poste, la précision et la patience sont de rigueur pour appliquer la feuille d’or, gratter une couche de peinture, réaliser une patine ou un faux marbre…
L’atelier a été fondé en 2000 à Rouen par mon beau-père, seul au début. L’activité s’est développée et les effectifs ont grimpé pour atteindre aujourd’hui 21 employés. Ma femme Camille est devenue directrice et je suis son adjoint. Nous manquions de place et sommes heureux d’avoir trouvé ce grand local à Sotteville, le long du boulevard industriel. L’emplacement est idéal, proche des grands axes et central pour notre personnel.
L’atelier s’est agrandi mais l’esprit reste familial. Il profite désormais d’une surface de 1800 m² au sol et d’une mezzanine de 600 m². Les espaces distincts se succèdent : bureaux, polychromie-dorure, stockage, ébénisterie. Staffeurs, doreurs, peintres en décors et autres spécialistes mettent leurs compétences techniques au service de l’art et de l’histoire.
Nous pouvons restaurer un élément de A à Z. C’est un gage de qualité pour notre clientèle, très majoritairement constituée de collectivités.
Appels d’offres, devis, commandes et réunions de chantiers mobilisent Gwendal.
Avant mon BTS gestion des entreprises, j’ai une formation de charpentier et j’ai été Compagnon du devoir. Je suis donc référent sur tout ce qui est travail du bois.
L’atelier œuvre sur l'important chantier de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen. Il a restauré les dorures du Gros-Horloge et les décors de couverture du chœur de la cathédrale, ainsi que des éléments de l’aître Saint-Maclou. Au fil des projets, l’atelier Giordani laisse subtilement sa trace dans l’histoire.
Nous intervenons en Normandie et au-delà. Nous avons par exemple travaillé au Carrousel du Louvre et à la cathédrale de Marseille.
S’appuyant sur le cahier des charges fixé, la restauration doit être fidèle au vœu originel de l’œuvre dans son état le plus complet. La charte de Venise établie en 1964 fournit un cadre international pour la préservation et la restauration des objets et bâtiments anciens. La Direction régionale des affaires culturelles contrôle les travaux et le principe de réversibilité doit être respecté. Paradoxalement, la restauration doit être durable mais effaçable si besoin.