Portrait : Maxime Vandenbogaerde : le diagnostic positif

Âgé de 29 ans, Maxime aime profondément sa ville, la connaît comme sa poche et s’y sent bien. « J’ai grandi ici, j’y ai fait toute ma scolarité. Je n’ai jamais eu envie d’en partir et cet ancrage guide mon parcours personnel et professionnel. Je suis aujourd’hui fier d’y habiter et d’y travailler. » Après une formation initiale dans le commerce, Maxime s’est réorienté vers une filière technique en 2022. « J’ai eu l’occasion de faire divers travaux de rénovation dans des logements destinés à la revente ou à la location. Ancien scout, je suis touche-à-tout et j’aime apprendre en pratiquant. C’est ainsi que je me suis intéressé de plus près à tous les aspects réglementaires liés au bâtiment. J’ai ensuite profité de la période Covid pour obtenir ma certification de diagnostiqueur immobilier. »

Heureux entrepreneur

Maxime a lancé sa société Rapidiag voilà un peu plus d’un an. Sollicité par des professionnels (agences immobilières, notaires, collectivités…) ou des particuliers, il intervient sur l’agglomération rouennaise, principalement en rive gauche et surtout à Sotteville-lès-Rouen. Il opère pour l’heure en solo et peut se réjouir d’une forte demande. « Je suis beaucoup sur le terrain pour mes visites et je fais tout le volet administratif à mon domicile. L’activité se porte bien et je songe à employer un salarié et à chercher un local. Mon travail confirme la bonne image que j’ai de la ville : celle-ci se renouvelle, rajeunit, avec un parc dynamique et diversifié qui attire des profils variés. »

Allier obligation, technicité et humain

De nombreux diagnostics sont aujourd’hui obligatoires pour toute vente ou location : performance énergétique, amiante, plomb, gaz, électricité… Maxime mise sur la pédagogie pour expliquer, rassurer et accompagner. « Il y a une histoire derrière la porte de chaque foyer. Mon rôle ne se limite pas à un simple contrôle. Chaque mission est une rencontre qui impose sérieux et bienveillance. » L’innovation est aussi de rigueur dans ce métier en constante évolution et l’entrepreneur sottevillais adopte par ailleurs une démarche écologique.

Mécène convaincu

« J’ai lu un article pour l’appel au mécénat visant à favoriser le retour à trois jours de Viva Cité. J’ai eu envie de soutenir ce projet. Cela m’a semblé être une évidence. Le Festival est un rendez-vous incontournable. C’est la culture en plein air, le lien social, l’identité de notre ville. J’y passe tous les ans et j’apprécie son ambiance. » Maxime entend bien poursuivre sur cette voie et soutenir autant que possible les initiatives qui animent Sotteville et renforcent le vivre-ensemble. « On peut tous apporter notre pierre à l’édifice commun. »