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Flash infos
Composée de deux agents dédiés, cette unité de la Police municipale sillonne quotidiennement la ville pour traquer les incivilités liées à la propreté urbaine et à la préservation du cadre de vie.
En douze mois, la Brigade environnement a établi 45 rapports pour dépôts sauvages, tous avec identification des auteurs. Dernier exemple en date : début août, place Georges-Courteille, un dépôt illégal a été constaté. L’auteur, habitant une commune voisine, a vu son dossier transmis à l’officier du ministère public.
La sanction prévue par la loi est claire : 135 euros d’amende forfaitaire, pouvant grimper jusqu’à 1 500 euros, mais aussi la confiscation du véhicule utilisé pour le transport des déchets.
Au-delà des signalements reçus, la Brigade environnement mène aussi ses propres opérations. 80 mains-courantes ont ainsi été rédigées à au cours de l’année, pour des infractions allant des déjections canines (68 € d’amende) aux jets de détritus, en passant par l’urination sur la voie publique (135 €).
« On constate très peu de récidives de la part des contrevenants : ça fonctionne », assure la cheffe de la Police municipale.
L’action de la Brigade sottevillaise a attiré l’attention au-delà des frontières communales. TF1, M6 ou encore France 3 lui ont consacré des reportages. Ainsi, « plusieurs polices municipales du pays nous ont contactés, intéressées par notre organisation. Nous partageons volontiers nos méthodes », souligne Alexis Ragache, maire de Sotteville-lès-Rouen.
En cas de constat de dépôt sauvage, le plus efficace reste de prévenir immédiatement les services municipaux ou la Métropole Rouen Normandie, afin de permettre une intervention rapide et, si possible, l’identification des auteurs.
En un an, la Brigade environnement s’est imposée comme un outil dissuasif et pédagogique, mêlant présence de terrain et fermeté face aux incivilités, avec un objectif affiché : faire de la propreté urbaine l’affaire de tous.