Démarches d'urbanisme : Autorisations administratives

Toute modification importante des aspects extérieurs de votre propriété (construction, démolition, ravalement...) est soumise à une autorisation administrative à demander à la Ville.

Publié le – Mis à jour le

Travaux soumis à autorisation

La déclaration préalable

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher inférieure ou égale à 40m² : quel que soit l’usage (habitation, garage, dépendance, abri de jardin, véranda…) ; quel que soit l’endroit (visible ou non de la rue) ; quel que soit le mode de construction (avec ou sans fondation, ouverte ou fermée) ;

Toute modification d’aspect extérieur d’une construction : ravalement de façade ; création, remplacement ou suppression de porte, fenêtre… ; réfection de couverture (exemple : remplacement de la tuile par de l'ardoise, pose de châssis de toit, panneaux solaires…) ; Réfection ou édification de clôture : en maçonnerie, grillage, panneaux bois, portillon, portail… ainsi que toute modification de l’aspect de la clôture existante.

Le permis de construire

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 40m².

Les constructions nouvelles ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 20m².

Tout changement de destination d’une construction existante (exemple : transformation d’un commerce en habitation).

Précisions : le recours à un architecte est obligatoire si la construction projetée fait plus de 150 m² de surface de plancher ou si l’extension d’une construction existante porte le total de la surface (existant + projet) à plus de 150 m².

Le permis de démolir

Toute démolition, totale ou partielle, d’une construction : quel que soit l’usage (habitation, dépendance…) ; quel que soit l’état (délabré ou non) ; quelle que soit la surface et lorsque la propriété est située dans le périmètre de protection des monuments historiques (voir le PLU, plan des servitudes).

La suppression d’une clôture n’est pas soumise à dépôt d’une demande de permis de démolir.

Légalisation d'un acte public établi par une autorité étrangère

À quoi sert la légalisation d'un document étranger ? Quels documents doivent être légalisés ? Faut-il d'abord faire traduire le document ? Comment faire la demande ? Nous vous indiquons les principales règles à connaître sur la légalisation d'un document étranger pour faire une démarche en France.

    La légalisation d'un document étranger peut être exigée pour faire une démarche en France.

    Par exemple, pour demander la nationalité française.

    La légalisation atteste les informations suivantes :

    • Véracité de la signature

    • Fonction et autorité du signataire

    • Si nécessaire, identité du sceau ou timbre mentionné sur l'acte

    Un cachet officiel de légalisation est ajouté sur le document.

    Attention

    Un document français destiné à une administration française ne doit pas être légalisé.

    Un acte public étranger destiné à être produit en France doit être légalisé.

    Par exemple, un diplôme étranger pour s'inscrire dans une université en France.

    Savoir quels documents sont considérés comme des actes publics

    Les documents suivants sont considérés comme des actes publics :

    • Acte d'une juridiction judiciaire ou administrative

    • Acte du parquet

    • Acte établi par un greffier ou par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire)

    • Acte de l'état civil établi par un officier de l'état civil

    • Acte établi par une autorité administrative

    • Acte notarié

    • Déclaration officielle apposée sur un acte sous signature privé (mention d'enregistrement, visas pour date certaine, certification de signature...)

    • Acte établi par un agent diplomatique et consulaire

    Toutefois, des accords internationaux prévoient une dispense de légalisation pour certains documents.

    Il s'agit notamment de  certains documents publics  délivrés par un pays de l'Union européenne. Par exemple, un acte de naissance.

    Pour savoir si un document doit être légalisé, consultez le  tableau récapitulatif de l'état actuel du droit conventionnel en matière de légalisation - APPLICATION/PDF - 793.1 KB .

    Vous pouvez aussi vous renseigner auprès de l'ambassade du pays d'origine du document.

    Attention

    La légalisation d'un document étranger ne doit pas être confondue avec la légalisation de signature (certification matérielle de signature) qui sert à authentifier votre propre signature lorsqu'elle est apposée sur un acte sous signature privé.

    Oui, un acte public rédigé en langue étrangère doit être accompagné d'une traduction en français faite par un traducteur habilité.

    Cette traduction doit être faite avant de commencer les démarches de légalisation.

    La légalisation d'un document établi par une autorité étrangère est fixée à :

    • 15 € pour un Français inscrit au registre des Français de l’étranger

    • 25 € pour un autre usager, de nationalité française ou étrangère

    Toutefois, un tarif spécifique peut s'appliquer pour les ressortissants étrangers de certains pays.

    Renseignez-vous auprès de l'ambassade ou du consulat français concerné :

    L'ambassadeur ou le chef de poste consulaire français est compétent pour légaliser les actes publics suivants :

    • Acte émis par les autorités de son pays de résidence. Par exemple, l'ambassade de France à Bangkok peut légaliser un acte thaïlandais.

    • Acte émis par les autorités diplomatiques et consulaires d'un autre pays présent sur son pays de résidence. Par exemple, l'ambassade de France à Bangkok peut légaliser un acte public émis par l'ambassade d'Allemagne à Bangkok.

    L'acte doit être pré-légalisé par l'autorité compétente de l'État émetteur. Par exemple, l'ambassade de France à Bangkok peut légaliser un acte thaïlandais si cet acte est pré-légalisé par les autorités compétentes thaïlandaises.

    Selon l'ambassade ou le poste consulaire, la démarche se fait par courrier ou sur place.

    Renseignez-vous auprès de l'ambassade ou du consulat français :

    Attention

    Le bureau des légalisations au ministère des affaires étrangères n'est pas compétent pour légaliser un acte étranger.

    Savoir en quoi consiste le principe de la double-légalisation

    Selon la coutume internationale en vigueur, la légalisation d'un acte étranger destiné à être produit en France repose sur le principe de la double-légalisation:

    • Légalisation par l'autorité compétente du pays émetteur, en général le ministère des affaires étrangères (pré-légalisation)

    • Légalisation par une autorité consulaire française sur place (sur-légalisation)

    La plupart des pays soumis à la légalisation suivent ce principe de double-légalisation.

    Ainsi, le délai pour faire légaliser un document dépend en partie du temps de traitement nécessaire aux autorités du pays émetteur de l'acte pour « pré-légaliser » le document.

    Savoir à qui s'adresser pour un acte établi par un agent diplomatique ou consulaire étranger en résidence en France.

    Le ministre français des affaires étrangères peut légaliser un acte public émanant d'agents diplomatiques ou consulaires étrangers en résidence en France.

    Cet acte doit être destiné à être présenté à d'autres agents diplomatiques ou consulaires étrangers en résidence en France.

    Vous pouvez recevoir une réponse à votre demande de légalisation d'un acte public étranger dans un délai de 4 mois.

    En l'absence de réponse dans un délai de 4 mois à partir de la date de réception de votre demande, cela signifie que votre demande est refusée (décision de rejet).

Les dossiers sont à déposer :


Le service urbanisme apporte conseils pour la constitution du dossier (uniquement sur rendez-vous).