Démarches d'urbanisme : Autorisations administratives

Toute modification importante des aspects extérieurs de votre propriété (construction, démolition, ravalement...) est soumise à une autorisation administrative à demander à la Ville.

Publié le – Mis à jour le

Travaux soumis à autorisation

La déclaration préalable

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher inférieure ou égale à 40m² : quel que soit l’usage (habitation, garage, dépendance, abri de jardin, véranda…) ; quel que soit l’endroit (visible ou non de la rue) ; quel que soit le mode de construction (avec ou sans fondation, ouverte ou fermée) ;

Toute modification d’aspect extérieur d’une construction : ravalement de façade ; création, remplacement ou suppression de porte, fenêtre… ; réfection de couverture (exemple : remplacement de la tuile par de l'ardoise, pose de châssis de toit, panneaux solaires…) ; Réfection ou édification de clôture : en maçonnerie, grillage, panneaux bois, portillon, portail… ainsi que toute modification de l’aspect de la clôture existante.

Le permis de construire

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 40m².

Les constructions nouvelles ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 20m².

Tout changement de destination d’une construction existante (exemple : transformation d’un commerce en habitation).

Précisions : le recours à un architecte est obligatoire si la construction projetée fait plus de 150 m² de surface de plancher ou si l’extension d’une construction existante porte le total de la surface (existant + projet) à plus de 150 m².

Le permis de démolir

Toute démolition, totale ou partielle, d’une construction : quel que soit l’usage (habitation, dépendance…) ; quel que soit l’état (délabré ou non) ; quelle que soit la surface et lorsque la propriété est située dans le périmètre de protection des monuments historiques (voir le PLU, plan des servitudes).

La suppression d’une clôture n’est pas soumise à dépôt d’une demande de permis de démolir.

Pension alimentaire pour un enfant : montant, versement et révision

Vous êtes en désaccord avec l'autre parent sur le montant de la pension alimentaire à verser votre enfant ? En cours de séparation, vous souhaitez officialiser le versement d'une pension alimentaire ? Ou encore, vous avez perdu votre emploi et vous n'arrivez plus à verser le montant de la pension alimentaire fixé par un jugement ? Nous vous expliquons comment faire fixer ou modifier le montant d'une pension alimentaire.

    La pension alimentaire est une contribution financière, versée par l’un des parents à l’autre, pour participer aux frais liés à l’entretien et à l’éducation de l'enfant.

    Son montant est fixé en fonction des revenus des parents et des besoins de l'enfant.

    Cette obligation légale est due, dès qu'un lien de est établi, y compris par la voie de l'adoption.

    Le parent n'exerçant pas l'autorité parentale peut être obligé de payer une pension alimentaire envers son enfant.

    La pension alimentaire peut être versée, que l'enfant soit en garde classique ou en garde alternée.

    Le versement de la pension alimentaire peut être maintenu après la majorité de l'enfant, si ses besoins le justifie.

    La pension alimentaire contribue, à tout ou partie, aux besoins d'entretien et d'éducation de votre enfant.

    Elle couvre les frais liés à la vie quotidienne tels que la nourriture, les vêtements, le transport, les frais de logement, les loisirs, la cantine, etc.

    En plus de la pension alimentaire, la participation à des frais supplémentaires peut être prévue par votre jugement de divorce ou votre convention amiable.

    Ces frais particuliers sont de natures différentes, tels que :

    • Frais médicaux non couverts par la sécurité sociale ou la mutuelle

    • Frais de voyage scolaire, linguistique ou pédagogique

    • Frais de scolarité privée

    • Permis de conduire

    • Abonnement du téléphone portable, argent de poche

    • Frais de crèche et mode de garde

    • Loisirs, activité sportive, artistique et extra-scolaire...

    Vous pouvez toujours fixer le montant de la pension alimentaire à l'amiable. Que ce soit dans le cadre d'une séparation, d'une rupture de Pacs ou d'un divorce par consentement mutuel ou judiciaire.

    En cas de désaccord, c'est le qui fixe ce montant.

    Le montant de la pension alimentaire est déterminé en fonction des ressources des 2 parents, du mode de garde et des besoins de l'enfant (âge, santé, handicap...).

    Les éléments pris en compte pour déterminer le montant de la pension alimentaire sont notamment les suivants :

    • Avis d'imposition

    • Documents permettant d'établir vos revenus et vos charges

    Le parent qui justifie devant le qu'il ne peut pas subvenir à cette obligation pourra, à titre exceptionnel, en être dispensé.

    À noter

    les revenus des nouveaux partenaires ne s'additionnent pas aux revenus du parent débiteur. Cependant, ils sont pris en considération dans les charges du foyer.

    Afin d'estimer le montant de la pension alimentaire, un simulateur est mis à votre disposition.

    Cet outil se base sur vos déclarations. Le montant de la pension alimentaire que vous calculerez en utilisant ce simulateur est strictement indicatif.

    Le juge peut fixer librement un autre montant en fonction des particularités de votre situation.

  • Simulateur de calcul de pension alimentaire

    Dans la majorité des cas, la pension alimentaire est une somme d'argent versée mensuellement, comme indiqué dans votre convention ou votre jugement.

    Exceptionnellement, la pension alimentaire peut avoir d'autres formes :

    • Prise en charge directe des frais engagés par votre enfant

    • Jouissance d'un bien (exemple : un logement)

    À noter

    le fait d'héberger son enfant pendant les vacances n'entraîne pas de diminution du montant de la pension, car cette dernière doit être versée 12 mois sur 12.

    Vous devez verser la pension alimentaire à compter du jour fixé dans votre jugement ou votre convention.

    Le versement de la pension ne cesse pas automatiquement . Il se poursuit jusqu'à la fin de ses études et l'acquisition de son autonomie financière.

    De même, votre enfant majeur en situation de handicap ou majeur protégé peut continuer de percevoir la pension alimentaire de ses parents.

    À savoir

    un enfant majeur peut demander une pension alimentaire auprès du juge aux affaires familiales dont dépend son domicile.

    La révision de la pension alimentaire se définit comme un ajustement de son montant.

    La pension alimentaire peut être révisée en cas d'évolution de vos ressources (baisse ou diminution) et des besoins de votre enfant (études supérieures,...).

    Elle peut être fixée par une convention amiable.

    En cas de désaccord, vous pouvez saisir le  Jaf  qui statuera sur votre demande.

    En cas de non-paiement de la pension alimentaire, vous pouvez demander son .

    Il existe différentes possibilités pour récupérer les sommes dues.

    Le fait de ne pas payer la pension alimentaire pendant au moins 2 mois constitue un délit d'abandon de famille.

    Ce délit est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 2 ans d’emprisonnement et 15 000 € d'amende.

    Celui qui ne reçoit pas la pension alimentaire peut porter plainte auprès d'un commissariat de police ou d'une gendarmerie. Il peut également porter plainte par courrier au procureur de la République du tribunal dont dépend le domicile du parent débiteur.

    La pension alimentaire versée ou perçue doit être de chacun des parents.

Les dossiers sont à déposer :


Le service urbanisme apporte conseils pour la constitution du dossier (uniquement sur rendez-vous).