Aménagement du territoire : La Charte de l'urbanisme

"Favoriser un urbanisme harmonieux et des constructions de qualité dans le respect de la ville durable"

Publié le – Mis à jour le

Sotteville est la deuxième ville de la Métropole et la troisième du Département en termes de population. Reconnue pour son cadre de vie, Sotteville est attractive et fait partie des communes qui ont vu leur population augmenter au dernier recensement.  Son territoire est totalement urbanisé, la Ville se reconstruit donc sur elle-même. On remarque une grande diversité d’habitat et une mixité sociale à laquelle l’équipe municipale est particulièrement attachée.

"Les enjeux d’aujourd’hui, environnementaux, sociaux et sanitaires, ne peuvent être retranscrits avec le seul Plan Local de l’Urbanisme Intercommunal. L’objectif de la charte de l’urbanisme est de donner une vision plus large des attentes politiques autour des projets de construction à l’attention de celles et ceux qui participent à l’aménagement du territoire sottevillais".

  • RASSEMBLÉE, SOTTEVILLE AVANCE: Alexis RAGACHE

Qualité des logements

La Ville pense basse
consommation.

La pandémie a révélé les besoins d’espaces extérieurs pour chaque logement : jardin, balcon, loggia, constituent une pièce de vie à part entière. La qualité des logements est également un point essentiel en ces temps de confinement.

  1. L’ergonomie
    Les espaces de vie doivent être ergonomiques, avec un éclairement naturel (orientation, clos…).
  2. Le confort thermique
    Le confort thermique d’hiver comme d’été est important : il faut respecter a minima la réglementation énergétique 2020 et dès que possible au-delà.
  3. L’énergie grise
    L’énergie grise du bâtiment doit être anticipée : matériaux utilisés, lieux de production, vie du bâtiment, mode de chauffage, consommations.
  4. L’eau
    Il faut penser la gestion des eaux pluviales, des eaux usées, voire la déconstruction du bâtiment. La double adduction d’eau doit être systématiquement étudiée.


L’école Henri Gadeau de Kerville est un exemple de réhabilitation engagée par la Ville.

Nature en ville

La Ville privilégie les constructions qui proposent des espaces arborés ou végétalisés en limite du domaine public
Pour que tous les habitants puissent en profiter lors de leurs déambulations. La Ville y est attentive pour tout nouveau projet.

Sotteville-lès-Rouen bénéficie d’espaces verts, mais donne néanmoins une impression de forte minéralité.
Par ailleurs, les vagues de chaleur de ces dernières années, symptôme d’un réchauffement climatique global qui s’accélère, montrent la nécessité de prévoir des îlots de fraîcheur.

  1. Zéro artificialisation
    Construire de nouveaux logements ne doit pas se faire au détriment de la nature en ville. Reconstruire la ville sur elle-même signifie aussi savoir construire en préservant les espaces non artificialisés, s’inscrivant pleinement dans l’objectif « zéro artificialisation nette » et la volonté de renaturation portée par la Métropole Rouen Normandie.
  2. Les arbres
    La préservation de la biodiversité passe avant tout par la conservation et le respect des arbres existants. Une attention particulière doit être portée à la protection des arbres lors de la phase chantier afin qu’ils ne soient pas fragilisés et ne dépérissent après quelques années. Pour autant il est important de planter de nouveaux spécimens, l’abattage d’arbres étant parfois nécessaires pour des raisons phytosanitaires, mais aussi pour augmenter le patrimoine arboré.
  3. Les haies
    La plantation de haies est d’autant plus importante qu’elle permet le passage des insectes et de la petite faune d’un réservoir de biodiversité à un autre. Les murs végétaux, les toitures végétalisées sont également des opportunités pour la biodiversité en milieu urbain.

Insertion dans un quartier existant

La Ville encourage l’originalité, l’innovation et les couleurs.

Les habitants n’acceptent plus les projets qui ne s’intègrent pas parfaitement dans le tissu urbain existant, ou dont les impacts sont mal évalués.
La municipalité a toujours organisé des temps d’échanges avec les riverains impactés par une nouvelle construction. Au-delà de la présentation du projet par l’opérateur accompagné de l’architecte, c’est l’occasion d’en expliquer le sens et la finalité. Et il est d’autant plus essentiel de le rendre « admissible » par le plus grand nombre qu’il conditionne le vivre ensemble entre nouveaux habitants et ceux déjà présents.

> Durant le chantier
  1. Réduire les nuisances
    Les nuisances du chantier doivent être réduites à leur minimum : respect de l’arrêté préfectoral relatif au bruit, limitation des impacts sur le stationnement et la circulation pour les livraisons de chantier, limiter la circulation de poids lourds et engins de chantier…
  2. La communication
    La communication avec la Ville en amont du chantier et pendant toute sa durée permet de lever des craintes, d’anticiper des difficultés. La transmission d’un numéro de téléphone pour faciliter le traitement des réclamations dans les meilleurs délais permet de rassurer les riverains sur la gestion du chantier.
> Construction
  1. Le vis-à-vis
    La construction peut avoir de lourdes conséquences pour les riverains d’une opération. Il faut gérer au mieux les potentiels vis-à-vis.
  2. Conserver l’ensoleillement
    Il faut limiter l’impact sur l’ensoleillement des propriétés voisines.
    La ville présente une diversité architecturale mais une harmonie urbaine est recherchée.
> Cadre de vie

Une nouvelle construction doit se penser sur la durée : elle va vivre pendant de nombreuses années, faire évoluer le quartier, elle doit être pensée en s’inscrivant dans l’avenir.

  1. Anticiper
    Il faut anticiper tous les sujets du quotidien : comment vont être présentés les bacs d’ordures ménagères ? Quid du tri sélectif ? Peut-on composter ses déchets ? Comment un habitant peut décharger sa voiture ? Où peuvent être stockés la poussette et le vélo ? La résidence prévoit-elle des espaces mutualisés ? Comment sont-ils gérés ? Les espaces verts ont-ils une vocation particulière ?
  2. Mobilités
    La question de la voiture et des mobilités douces doit être appréhendée de manière large : les véhicules nécessaires aux résidents, pour les visiteurs, l’impact sur le stationnement dans la rue et sur la circulation, la présence d’arceaux vélos…
  3. Harmonie
    La ville présente une diversité
    architecturale mais une harmonie
    est recherchée.
  4. Stationnement
    Il faut également anticiper les évolutions des modes de déplacements : recharge électrique, évolution des espaces de stationnement… (penser mutabilité des espaces).

La collectivité est sensible à la question de l’agriculture urbaine (potager urbain, parcelles partagées, jardinières, toits terrasses…) comme outil de sensibilisation à la transition écologique mais également comme constituant du lien social.