Démarches d'urbanisme : Autorisations administratives

Toute modification importante des aspects extérieurs de votre propriété (construction, démolition, ravalement...) est soumise à une autorisation administrative à demander à la Ville.

Publié le – Mis à jour le

Travaux soumis à autorisation

La déclaration préalable

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher inférieure ou égale à 40m² : quel que soit l’usage (habitation, garage, dépendance, abri de jardin, véranda…) ; quel que soit l’endroit (visible ou non de la rue) ; quel que soit le mode de construction (avec ou sans fondation, ouverte ou fermée) ;

Toute modification d’aspect extérieur d’une construction : ravalement de façade ; création, remplacement ou suppression de porte, fenêtre… ; réfection de couverture (exemple : remplacement de la tuile par de l'ardoise, pose de châssis de toit, panneaux solaires…) ; Réfection ou édification de clôture : en maçonnerie, grillage, panneaux bois, portillon, portail… ainsi que toute modification de l’aspect de la clôture existante.

Le permis de construire

Les travaux exécutés sur des constructions existantes ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 40m².

Les constructions nouvelles ayant pour effet la création soit d'une emprise au sol, soit d'une surface de plancher supérieure à 20m².

Tout changement de destination d’une construction existante (exemple : transformation d’un commerce en habitation).

Précisions : le recours à un architecte est obligatoire si la construction projetée fait plus de 150 m² de surface de plancher ou si l’extension d’une construction existante porte le total de la surface (existant + projet) à plus de 150 m².

Le permis de démolir

Toute démolition, totale ou partielle, d’une construction : quel que soit l’usage (habitation, dépendance…) ; quel que soit l’état (délabré ou non) ; quelle que soit la surface et lorsque la propriété est située dans le périmètre de protection des monuments historiques (voir le PLU, plan des servitudes).

La suppression d’une clôture n’est pas soumise à dépôt d’une demande de permis de démolir.

Congé de maladie du contractuel de la fonction publique

Vous êtes contractuel, malade ou victime d'un accident non professionnel et dans l'incapacité de travailler ? Vous pouvez être placé en congé de maladie par votre administration employeur sur présentation d'un arrêt de travail. Nous vous présentons les règles applicables au congé de maladie, selon votre fonction publique d'appartenance (État - FPE, territoriale - FPT, hospitalière - FPH).

    Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d'un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l'impossibilité d'exercer vos fonctions.

    Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

    Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l'un des congés non rémunérés suivants :

    • Congé parental

    • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l'étranger en vue de l'adoption d'un ou plusieurs enfants

    • Congé de solidarité familiale

    • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

    • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ou atteint d'un handicap nécessitant la présence d'une tierce personne

    • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

    • Congé de présence parentale

    • Congé de proche aidant

    • Congé pour raisons de famille

    • Congé pour convenances personnelles

    • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

    Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d'arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

    Cet avis d'arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

    Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l'avis d'arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

    À noter

    En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

    En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l'établissement de l'arrêt de travail.

    Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

    Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

    En cas de nouvel envoi tardif d'un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d'établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

    Le délai d'envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d'hospitalisation ou d'impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

    Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n'avez toujours pas envoyé votre avis d'arrêt de travail, vous n'êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

    Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d'arrêts de travail en continu ou, au cours d'une période de 300 jours de services effectifs en cas d'arrêts de travail discontinus.

    La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

    Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

    Vous percevez votre traitement indiciaire en totalité au cours des 3 premiers mois, puis la moitié au cours des 9 mois suivants.

    Si vous percevez l'indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement au cours des 3 premiers mois, puis à moitié au cours des 9 mois suivants).

    Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie.

    Vos primes et indemnités vous sont versées dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement au cours des 3 premiers mois, puis à moitié au cours des 9 mois suivants).

    Chaque arrêt de travail fait l'objet d'un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

    Pendant votre congé de maladie, vous avez droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

    Le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

    En pratique, votre administration employeur vous verse la totalité de votre plein ou de votre demi-traitement et se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières, lorsque le montant de votre plein ou de votre demi-traitement est au moins égal au montant des indemnités journalières.

    Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4  mois d'ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d'un an.

    Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

    La durée de service requise de 4 mois pour avoir droit au congé de maladie rémunéré est calculée en tenant compte de l'ensemble des services que vous avez accomplis dans la fonction publique (d'Etat, territoriale ou hospitalière).

    En cas d'interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l'interruption n'a pas dépassé 4 mois.

    Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

    • Suivre les prescriptions du médecin

    • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

    • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

    • Ne pas exercer d'activité non autorisée

    • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d'activité avant la fin de l'arrêt de travail.

    Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

    Les autres congés ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.

    Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d'une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

    Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d'un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d'une indemnité compensatrice de congés annuels.

    Le montant de l'indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d'emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.

    L'indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

    Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

    Le montant de l'indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

    Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

    La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

    Elle est aussi prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d'accès à un corps ou un cadre d'emplois de la fonction publique.

    À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

    Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

    Si cela n’est pas possible, vous disposez d'une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d'une rémunération équivalente.

      Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

      Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s'il résulte d'un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

      À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

      Si cela n’est pas possible, vous disposez d'une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d'une rémunération équivalente.

      Si la durée de votre congé non rémunéré est égale ou supérieure à 1 an, vous devez demander votre réemploi par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 1 mois avant la fin de votre congé. En l'absence de demande formulée en temps utile, vous êtes considéré comme démissionnaire.

      À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

      Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

      L'emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

      Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

        À la fin de votre congé de maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

        Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

        L'emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

        Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

          Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d'un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l'impossibilité d'exercer vos fonctions.

          Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

          Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l'un des congés non rémunérés suivants :

          • Congé parental

          • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l'étranger en vue de l'adoption d'un ou plusieurs enfants

          • Congé de solidarité familiale

          • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

          • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ou atteint d'un handicap nécessitant la présence d'une tierce personne

          • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

          • Congé de présence parentale

          • Congé de proche aidant

          • Congé pour raisons de famille

          • Congé pour convenances personnelles

          • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

          Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d'arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

          Cet avis d'arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

          Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l'avis d'arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

          À noter

          En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

          En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l'établissement de l'arrêt de travail.

          Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

          Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

          En cas de nouvel envoi tardif d'un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d'établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

          Le délai d'envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d'hospitalisation ou d'impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

          Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n'avez toujours pas envoyé votre avis d'arrêt de travail, vous n'êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

          Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d'arrêts de travail en continu ou, au cours d'une période de 300 jours de services effectifs en cas d'arrêts de travail discontinus.

          La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

          Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

          Votre traitement indiciaire est versé en totalité puis réduit de moitié pendant une période variable selon votre ancienneté :

          Durée de rémunération du contractuel territorial à plein ou à demi-traitement

          Ancienneté

          Durée de rémunération à plein ou à demi-traitement

          Après 4 mois de services

          30 jours à plein traitement et 30 jours à ½ traitement

          Après 2 ans de services

          60 jours à plein traitement et 60 jours à ½ traitement

          Après 3 ans de services

          90 jours à plein traitement et 90 jours à ½ traitement

          Si vous percevez l'indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement ou à moitié).

          Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie rémunéré par votre administration employeur.

          Vos primes et indemnités vous sont versées ou non selon les règles définies par la délibération instituant le régime indemnitaire dans votre collectivité.

          Chaque arrêt de travail fait l'objet d'un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

          Pendant votre congé de maladie, vous avez droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

          Pendant les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement par votre collectivité employeur, le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

          En pratique, votre collectivité employeur vous verse :

          • Soit, en complément des indemnités journalières, la part de traitement indiciaire qui vous est due à hauteur du plein ou du demi-traitement

          • Soit la totalité de votre plein ou demi-traitement et elle se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières.

          Si vous percevez les indemnités journalières de votre  CPAM , vous devez en communiquer le montant à votre collectivité pour qu'elle vous verse votre traitement indiciaire, en complément, à hauteur de votre plein ou de votre demi-traitement.

          Votre collectivité peut suspendre le versement de votre traitement jusqu'à la transmission de cette information.

          Lorsque les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement sont épuisées, vous ne percevez plus que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale si vous remplissez les conditions pour en bénéficier.

          Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4 mois d'ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d'un an.

          Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

          La durée de service exigée pour avoir droit au congé de maladie rémunéré par votre administration employeur est calculée en tenant compte de l'ensemble des services que vous avez accomplis auprès de l'administration qui vous a recruté.

          En cas d'interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l'interruption n'a pas dépassé 4 mois.

          Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

          • Suivre les prescriptions du médecin

          • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

          • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

          • Ne pas exercer d'activité non autorisée

          • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d'activité avant la fin de l'arrêt de travail.

          Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

          Les autres congés ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.

          Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d'une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

          Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d'un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d'une indemnité compensatrice de congés annuels.

          Le montant de l'indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d'emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.

          L'indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

          Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

          Le montant de l'indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

          Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

          La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

          Elle est aussi prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d'accès à un corps ou un cadre d'emplois de la fonction publique.

          À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

          Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

          Si cela n’est pas possible, vous disposez d'une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d'une rémunération équivalente.

            Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

            Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s'il résulte d'un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

            À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

            Si cela n’est pas possible, vous disposez d'une priorité pour être réemployé sur un emploi similaire assorti d'une rémunération équivalente.

            Si la durée de votre congé non rémunéré est égale ou supérieure à 1 an, vous devez demander votre réemploi par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 1 mois avant la fin de votre congé. En l'absence de demande formulée en temps utile, vous êtes considéré comme démissionnaire.

            À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

            Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

            L'emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

            Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

              À la fin de votre congé de maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

              Votre demande de reclassement est examinée si vous avez été recruté sur un emploi permanent en CDI ou, en CDD si la fin de votre CDD est postérieure à la date de votre demande de reclassement.

              L'emploi de reclassement est alors proposé pour la période restant à courir avant la fin de votre CDD.

              Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

                Lorsque vous êtes en activité, vous pouvez être placé en congé de maladie, sur présentation d'un certificat médical, lorsque la maladie ou un accident survenu hors temps de travail vous met dans l'impossibilité d'exercer vos fonctions.

                Vous pouvez être placé en congé de maladie que vous soyez en  CDD  ou en  CDI .

                Vous ne pouvez pas être placé en congé de maladie lorsque vous n’êtes pas en activité, c’est-à-dire lorsque vous bénéficiez de l'un des congés non rémunérés suivants :

                • Congé parental

                • Congé non rémunéré pour se rendre en outre-mer ou à l'étranger en vue de l'adoption d'un ou plusieurs enfants

                • Congé de solidarité familiale

                • Congé non rémunéré pour élever un enfant de moins de 12 ans

                • Congé non rémunéré pour donner des soins à un enfant à charge, à votre époux ou votre partenaire de  Pacs  ou à un ascendant à la suite d'un accident ou d'une maladie grave ou atteint d'un handicap nécessitant la présence d'une tierce personne

                • Congé non rémunéré pour suivre époux ou partenaire de Pacs obligé de déménager pour des raisons professionnelles

                • Congé de présence parentale

                • Congé de proche aidant

                • Congé pour raisons de famille

                • Congé pour convenances personnelles

                • Congé pour créer ou reprendre une entreprise.

                Pour être placé en congé de maladie, vous devez adresser à votre administration employeur et à votre  CPAM  un avis d'arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.

                Cet avis d'arrêt de travail indique la durée probable de votre incapacité de travail.

                Vous devez adresser les volets n°1 et 2 de l'avis d'arrêt de travail à votre  CPAM  et le volet n°3 à votre administration.

                À noter

                En général, votre médecin vous remet seulement le volet n°3 destiné à votre administration employeur et transmet lui-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM.

                En cas de renouvellement de votre arrêt de travail, vous devez transmettre à votre administration et à votre  CPAM  votre prolongation dans le même délai de 48 heures suivant l'établissement de l'arrêt de travail.

                Si vous devez envoyer vous-même les volets n°1 et 2 à votre CPAM et si vous ne respectez pas le délai de 48 heures, votre CPAM vous adresse un courrier vous rappelant ce délai à respecter.

                Elle vous informe également que vous vous exposez à une réduction de  50 % du montant de vos indemnités journalières en cas de nouvel envoi tardif dans les 24 mois suivant ce 1er envoi tardif.

                En cas de nouvel envoi tardif d'un arrêt de travail, les indemnités journalières dues entre la date d'établissement du nouvel arrêt de travail et la date de sa transmission sont réduites de moitié.

                Le délai d'envoi de 48 heures peut être dépassé en cas d'hospitalisation ou d'impossibilité de respecter ce délai de 48 heures. Vous devez dans ce cas joindre à votre arrêt de travail un courrier expliquant votre situation accompagné des justificatifs en votre possession.

                Si, à la fin de votre arrêt de travail, vous n'avez toujours pas envoyé votre avis d'arrêt de travail, vous n'êtes pas indemnisé par la Sécurité sociale. Aucune indemnité journalière ne vous est versée.

                Vous pouvez bénéficier de congés de maladie pendant une période de 12 mois consécutifs en cas d'arrêts de travail en continu ou, au cours d'une période de 300 jours de services effectifs en cas d'arrêts de travail discontinus.

                La période de 300 jours de services est mobile et se calcule de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

                Votre congé de maladie est rémunéré par votre administration employeur si vous avez au moins 4 mois d’ancienneté.

                Votre traitement indiciaire est versé en totalité puis réduit de moitié pendant une période variable selon votre ancienneté :

                Durée de rémunération du contractuel hospitalier à plein ou à demi-traitement

                Ancienneté

                Durée de rémunération à plein ou à demi-traitement

                Après 4 mois de services

                30 jours à plein traitement et 30 jours à ½ traitement

                Après 2 ans de services

                60 jours à plein traitement et 60 jours à ½ traitement

                Après 3 ans de services

                90 jours à plein traitement et 90 jours à ½ traitement

                Pour le calcul des mois de services, toute journée ayant donné lieu à rémunération est comptée pour une journée quelle que soit la durée de travail au cours de cette journée.

                Si vous percevez l'indemnité de résidence, elle vous est versée dans les mêmes proportions que votre traitement indiciaire (intégralement ou à moitié).

                Si vous percevez le supplément familial de traitement (SFT), il vous est versé en intégralité pendant toute la durée de votre congé de maladie rémunéré par votre établissement employeur.

                Chaque arrêt de travail fait l'objet d'un jour de carence au cours duquel aucune rémunération vous est versée.

                Vous avez également droit à des indemnités journalières pour maladie (IJ) de la Sécurité sociale après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

                Pendant les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement par votre établissement employeur, le montant de ces indemnités journalières est déduit du montant de votre plein ou de votre demi-traitement.

                En pratique, votre établissement employeur vous verse :

                • Soit, en complément des indemnités journalières, la part de traitement indiciaire qui vous est due à hauteur du plein ou du demi-traitement

                • Soit la totalité de votre plein ou demi-traitement et il se fait rembourser par la Sécurité sociale le montant des indemnités journalières.

                Si vous percevez les indemnités journalières de votre  CPAM , vous devez en communiquer le montant à votre établissement pour qu'il vous verse votre traitement indiciaire, en complément, à hauteur de votre plein ou de votre demi-traitement.

                Votre établissement peut suspendre le versement de votre traitement jusqu'à la transmission de cette information.

                Lorsque les périodes de rémunération à plein ou à demi-traitement sont épuisées, vous ne percevez plus que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale si vous remplissez les conditions pour en bénéficier.

                Si vous devez cesser vos fonctions pour raison de santé sans avoir au moins 4 mois d'ancienneté, vous êtes placé en congé de maladie non rémunéré pour une durée maximale d'un an.

                Vous ne percevez alors que les indemnités journalières pour maladie de la Sécurité sociale, si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Les indemnités journalières sont versées après un délai de carence de 3 jours lors de chaque arrêt de travail.

                La durée de service exigée pour avoir droit au congé de maladie rémunéré par votre établissement employeur est calculée à partir de la date de votre 1er recrutement dans votre établissement employeur.

                En cas d'interruption de fonctions, les services sont pris en compte si l'interruption n'a pas dépassé 4 mois si elle était involontaire ou 1 an si l'interruption était volontaire.

                Pendant votre arrêt de travail, vous devez respecter les obligations suivantes :

                • Suivre les prescriptions du médecin

                • Vous soumettre aux visites médicales de contrôle demandées par votre administration ou la Sécurité sociale

                • Respecter les heures de sorties autorisées par votre médecin

                • Ne pas exercer d'activité non autorisée

                • Informer sans délai la  CPAM  de toute reprise d'activité avant la fin de l'arrêt de travail.

                Le congé de maladie est pris en compte dans le calcul de la durée de services exigée pour pouvoir demander un temps partiel et bénéficier notamment des congés suivants :

                Les autres congés ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.

                Les congés annuels non pris au 31 décembre en raison d'une absence prolongée pour raison de santé peuvent être reportés sous certaines conditions au-delà du 31 décembre.

                Si vous ne pouvez pas prendre vos congés annuels avant la fin de votre  CDD  en raison d'un congé de maladie, vous pouvez bénéficier d'une indemnité compensatrice de congés annuels.

                Le montant de l'indemnité compensatrice de congés annuels est égale à 1/10e de la rémunération totale brute que vous avez perçu au cours de votre période d'emploi, entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.

                L'indemnité est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels dus non pris.

                Son montant brut est soumis aux mêmes cotisations que les autres éléments de votre rémunération.

                Le montant de l'indemnité ne peut pas être inférieur au montant de la rémunération que vous auriez perçu pendant la période de congés annuels dus et non pris.

                Les périodes de congé de maladie réduisent le nombre de jours de RTT.

                La durée des congés de maladie est prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour le réexamen de votre rémunération et pour déterminer vos droits à formation.

                Elle est aussi prise en compte pour calculer l'ancienneté exigée pour se présenter aux concours internes et lors de votre classement en cas de réussite à un concours d'accès à un corps ou un cadre d'emplois de la fonction publique.

                À la fin de votre congé de maladie, votre situation diffère selon que vous êtes apte ou non à reprendre vos fonctions antérieures.

                Si vous êtes apte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

                Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d'une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d'une rémunération équivalente.

                  Si vous êtes toujours temporairement inapte à reprendre vos fonctions à la fin de votre congé de maladie, vous êtes placé en congé non rémunéré pour une durée maximale d’un an.

                  Cette durée d’un an peut être prolongée de 6 mois s'il résulte d'un avis médical qu’il est possible que vous soyez apte à reprendre vos fonctions à la fin de cette période complémentaire de 6 mois.

                  À la fin du congé non rémunéré, si vous êtes apte à reprendre vos fonctions, vous êtes réemployé sur votre emploi précédent dans la mesure permise par le service.

                  Si cela n’est pas possible, vous êtes licencié et disposez d'une priorité de réemploi dans votre établissement pour exercer des fonctions similaires assorties d'une rémunération équivalente.

                  À la fin du congé non rémunéré, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

                  Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

                    À la fin de votre congé de grave maladie, s’il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte à occuper votre emploi, vous pouvez demander à être reclassé.

                    Si votre reclassement n’est pas possible, vous êtes licencié pour inaptitude physique.

                    Les dossiers sont à déposer :


                    Le service urbanisme apporte conseils pour la constitution du dossier (uniquement sur rendez-vous).